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Au quotidien
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Murielle picou
- 3 avril 2016 - 2014/2016, Au quotidien
COLCA, le 2nd canyon le plus profond du monde (Pérou)
C’est en passant par une agence de tourisme que nous avons choisi d’aller voir le canyon de COLCA. Profond de 3400 mètres, il a longtemps été considéré comme le plus profond du monde … jusqu’à ce que soit découvert le canyon de COTAHUASI (3525 mètres)
C’est donc en minibus et avec 14 autres touristes que nous sommes partis en excursion sur 2 jours. Notre guide s’appelait … Jésus ! (cela ne s’invente pas !!). Partis de 2350 m, altitude de AREQUIPA, nous sommes montés à 4900 m dans la réserve naturelle Salinas Aguadas Blancas. Eprouvant pour les organismes mais tellement beau pour les yeux !!!
Bien sûr, tout au long du trajet les arrêts photos de panoramas et achats de souvenirs artisanaux sont légion ; des femmes, souvent accompagnées d’enfants ou d’alpacas et vêtues de leurs habits traditionnels tentent de vendre nappes, colliers, bonnets, …
Mais le point d’orgue de la visite est CRUZ DEL CONDOR, un lieu qui domine le canyon et permet de voir de près des condors qui planent au dessus de nos têtes.
Difficile de rester indifférent à tant de grandeur et de beauté : l’un se sent rêveur, l’autre toute petite …
Quand à la plus jeune, elle se sent partout à sa place !!!
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Murielle picou
- 2 avril 2016 - 2014/2016, Au quotidien
AREQUIPA la belle (Pérou)
La place principale d’AREQUIPA
C’est en ayant laissé notre cher Babken dans un “Cochera” (parking !) que nous nous sommes installés pour quelques jours à AREQUIPA. Cette ville est très jolie et nous nous y sommes très vite sentis à l’aise.
Les superbes bâtiments ne manquent pas, comme l’église de YANAHUARA ou l’entrée de l’une des banques
Le monastère de Santa Catalina nous a impressionné : une ville dans la ville, où vivaient (et vivent encore !) des femmes ayant choisi la réclusion pour vivre leur foi.
Quand à la cathédrale, elle fut reconstruite maintes fois du fait de tremblements de terre
Même Kendra fait “chapeau bas” devant AREQUIPA
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Murielle picou
- 31 mars 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Quelques images colorées ! (Pérou)
Le Pérou, c’est des couleurs, des senteurs, des images du quotidien local qui nous surprennent :
Le piment qui sèche au bord de la route ou sur un bout de champ donne une belle touche d’orange
Comme nous longeons la côte, le bleu est omni présent
Les femmes font vivre la tradition mais ont attirées par le modernisme
Les publicités et les fresques font aussi preuve d’imagination colorée
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Murielle picou
- 30 mars 2016 - 2014/2016, Au quotidien
TACNA, ville et région (Pérou)
Nous voici donc au Pérou ; nous connaissions un peu ce pays pour y être en passés en 2011. Nous étions alors entrés par le Lac TITICACA, étions passés par CUSCO puis NAZCA avant de longer la côte pour dépasser LIMA, TRUJILLO et PIURA et rejoindre l’Equateur par l’extrême nord.
Cette fois, nous partons de l’extrême sud avec comme 1ère ville TACNA ,capitale régionale.
Cette fontaine est une oeuvre de Gustave EIFFEL
Notre 1ère difficulté est de trouver une assurance pour le camion ; elle est obligatoire, mais toutes les compagnies refusent de nous assurer car elles n’ont pas la catégorie “camping-car”. C’est avec l’aide, de Jean-Claude, un français vivant au Pérou depuis 5 ans et les agents de la police touristique de TACNA que nous dénouons le problème : un cabinet finit par accepter de nous assurer pour 3 mois, en tant que camion et en revoyant un peu le prix à la baisse ; normalement, il n’assure qu’à l’année et pour un prix que lui même reconnait “très élevé”.
Une fois cette formalité enfin réglée, nous pouvons aller déjeuner ( il est 16h30 !) dans une “Picanteria” et y déguster le plat typique de la région : un “picante a la tacneña” (ragout de tripes épicé cuit au feu de bois). Au retour, la nuit tombe, (le Pérou a 2h d’avance sur le chili) et il fait même carrément nuit lorsque nous sortons de la ville, à la recherche de la route menant à la côte ; à défaut, nous rencontrons un automobiliste qui nous mène jusqu’à un endroit où nous pouvons passer une nuit tranquille. Surprise le lendemain matin : nous sommes au milieu d’un petit village !
De jour, nous n’avons aucun mal à trouver notre route et notre bivouac suivant se fait au bord le la mer, à ITE, dans un site aménagé et gratuit où nous sommes seuls, mais gardiennés !!
A quelques centaines de mètres de la plage, une lagune sert d’abri à de nombreux oiseaux.
Le jour suivant, nous continuons à longer la côte et à traverser des villages.
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Murielle picou
- 23 mars 2016 - 2014/2016, Au quotidien
PN LAUCA : le plus au nord (Chili-Région XV)
Avant d’arriver au village le plus au nord du Chili, nous passons par le Parc naturel LAUCA. Nous sommes à une altitude moyenne de 4500m, et c’est tout simplement MAGNIFIQUE ; quand paysage et faune sont au RDV …
Nous sommes donc à 4500m d’altitude (avec quelques maux de tête dus au manque d’oxygène !), tout près de la Bolivie ( on voit la frontière aux jumelles) et entourés de volcans culminant à plus de 6000m.
Un superbe parc et un bivouac comme on les aime !
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Murielle picou
- 20 mars 2016 - 2014/2016, Au quotidien
En route pour l’extrême nord (Chili-Région XV)
La dernière grande ville du Chili est ARICA, à moins de 20km de la frontière avec le Pérou.
Péruvienne jusqu’au début du 20ème siècle, cette ville semble osciller entre les 2 pays aujourd’hui devenus amis.
Ex gare
et le célèbre Cerro El Morro théâtre historique d’une bataille décisive gagnée par le Chili.
Surprise : la ville semble totalement sous l’emprise du Coca Cola ! Banderole d’accueil, logotype (fièrement annoncé comme le plus grand du monde), enseignes … il est partout, et bien plus que dans les autres villes que nous avons traversées !
Comme nous ne sommes pas pressés de quitter le Chili, et que, connaissant le village le plus au sud, nous voulons aussi connaître celui qui est le plus au nord, nous repartons vers les Andes.
Et on grimpe !
Nous sommes sur une voie exploitée depuis 1000 ans pour les échanges commerciaux entre Bolivie, Pérou et Chili ; les vestiges de ces temps lointains en témoignent, comme la Pukara (forteresse) de Copaquilla et le Tambo (bâtiment de stockage) de Zapahuira. Nous sommes là à 3000m d’altitude, et c’est loin d’être fini !
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Murielle picou
- 19 mars 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Momies Chinchorras à ciel ouvert (Chili-Région XV)
C’est tout à fait par hasard que nous avons trouvé ce site. Installés sur une plage pour bivouaquer, nous sommes partis nous promener en suivant une piste étroite menant d’un petit village de pêcheurs au port abritant la douzaine d’embarcations des habitants.
En traçant cette piste, les engins ont mis à jour un site de momies CHINCHORRAS ; quelques pauvres panneaux indiquent qu’il s’agit d’un site archéologique et que les prélèvements sont interdits, mais les fonds et la volonté manquent pour protéger et étudier le site. Alors, sur plus d’un km de long, des ossements, des morceaux de corps momifiés, des tissus, et des nattes datant de 1000 à 7000 ans apparaissent au grès des coups de vents.
Les CHINCHORRAS vivaient entre le sud du Pérou et le nord du Chili ; pêcheurs et chasseurs, ils sont surtout connus pours leurs rites funéraires très particuliers (je vous laisse vous renseigner) qui ont permis la conservation de centaines de corps jusqu’à nos jours. Ces momies sont les plus anciennes de l’humanité.
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Murielle picou
- 13 mars 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Une journée d’imprévus … (Chili- Région I)
La journée a bien commencée ; après une bonne nuit de sommeil, seuls et face à l’Océan Pacifique, nous avons décidé de suivre une piste nous permettant d’atteindre par la côte TILIVICHE et ses géoglyphes. Mais après à peine 2 km, la piste, pourtant en bon état, est coupée : la rivière, aujourd’hui sèche, l’a emporté sur une dizaine de mètres.
Bien décidés et pleins d’allant, nous longeons le lit la rivière sur environ 200m, jusqu’à trouver un passage pour entrer dans son lit.
Nous remontons donc le lit de la rivière jusqu’à pouvoir regrimper sur l’autre côté de la piste. Rouler sur de gros cailloux n’est pas très confortable, voire dangereux, et de temps à autre Bruno descend et déplace les pierres trop grosses qui le gênent ; après 30mn d’efforts, c’est gagné, on est de nouveau sur la piste (en moins bon état de ce côté) !
Heureux de cette victoire, nous repartons fièrement vers TILIVICHE.
Nous avons juste oublié un petit détail : quand une route ou une piste est coupée, il y a de fortes chances pour que derrière, il n’y ai pas grand chose ! Et donc, après 5 à 6 km, la piste s’amenuise, jusqu’à … ce que le camion ne puisse plus passer !
Donc, demi-tour :
et 2ème traversée de la rivière (heureusement toujours à sec !). Finalement, nous atteindrons bien TILIVICHE et ses géoglyphes, mais comme tout le monde, en passant par la RN5 !
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Murielle picou
- 12 mars 2016 - 2014/2016, Au quotidien
PISAGUA : village historique (Chili, région I)
A environ 120 km au nord d’IQUIQUE, il y a un petit village accroché au bord d’une falaise ; PISAGUA, aujourd’hui peuplé de 256 habitants, en a naguère compte jusqu’à 3000. Quelques vieux bâtiments témoignent de cette période faste. La fin de l’aire du nitrate a ruiné l’activité portuaire alors très importante de la ville (années 1930/1935).
Puis le Gal PINOCHET y a fait exécuter 29 opposants : les malheureux étaient jetés du haut d’une falaise, leurs corps dynamités pour ne pas être identifiés puis jetés dans une fausse commune (1973/1974).
Et nous ? On visite, on observe, on apprend, on s’émerveille, ….
Et on profite de la vie avec nos amis !
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Murielle picou
- 9 mars 2016 - 2014/2016, Au quotidien
IQUIQUE (Chili, Région I)
Un village devenu une ville de gattes-ciel au milieu du désert : c’est ainsi qu’on peut décrire IQUIQUE, une ville de plus de 250 000 habitants qui, coincée entre l’océan pacifique et une superbe dune pousse en hauteur. Mecque du parapente et zone free, cette ville est pour ses raisons diverses une étape incontournable.
Dans le centre ville, quelques beaux bâtiments rappellent l’époque où les mines de nitrates enrichissaient la ville. Ce sont désormais les mines de cuivre qui participent à l’expansion économique de la zone.
Nous y aurons passé 14 jours, à faire un peu de shopping, pas de parapente, mais beaucoup d’aménagements : non seulement Bruno a installé des panneaux solaire sur le toit du camion de nos amis Mariotte et Pascal, mais nous en avons aussi profité pour faire pas mal de rangement dans notre intérieur ; sans parler des pneus changés !
Cerise sur le gâteau (ou le camion pour être plus exacte !) : une caméra installée sur le haut de la cabine (cadeau de nos amis réunionnais ) et qui devrait nous permettre de faire quelques beaux films !!
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