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Au quotidien
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Murielle picou
- 24 septembre 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Manaus (Brésil – Amazonas)
Autrefois surnommée “Paris des tropiques”, MANAUS est une ville de 2 millions d’habitants, posée le long du fleuve Amazone. Enrichie par le commerce du caoutchouc durant la 2ème moitié du 19ème siècle, la ville est aujourd’hui le 3ème pôle économique du pays, notamment grâce à l’exploitation de la forêt.
Nous y sommes arrivés par ferry, après 550 km de piste.
Symbole de l’apogée économique de MANAUS, le théâtre Amazonas a été construit avec des matériaux importés d’Europe ; longtemps fermé mais désormais rénové, après avoir été le symbole du luxe, il offre aujourd’hui des représentations de qualité pour un prix très modique.
D’autres monuments témoignent de la richesse passé et de l’extravagance des “barons du caoutchouc”, tel le Palacio Rio Negro, construit par un allemand pour y vivre seul avec son épouse.
La plus ancienne rue de la ville est en cours de rénovation ; nous y avons rencontré un peintre “fou” qui décore de fresques tout ce qu’il voit : les murs des rues, le sol et les plafonds de sa maison, ….
De gros effort de réaménagement de la ville ont été fait, notamment pour accueillir quelques matchs de la dernière coupe du monde. Des quartiers sur pilotis ont été rasés (ils en reste encore !) et remplacés par un canal. Mais certains quartiers restent très insalubres.
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Murielle picou
- 20 septembre 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Piste amazonienne (Brésil – Amazonas)
Cette fois, nous y sommes ; nous en rêvions depuis longtemps de l’Amazonie et de sa forêt ! Devant nous, 520 km de piste à parcourir pour rejoindre Manaus !
Alors, on prend notre tout notre temps, on savoure ! En même temps, l’état de la piste ne nous permet pas de dépasser les 25km/heures de moyenne !!
Les ponts en bois sont encore nombreux, mais si ils sont remplacés peu à peu par des buses en béton auxquelles nous trouvons moins de charme mais qui seront certainement plus résistantes lors de la saison des pluies.
Car, bien sur, nous avons eu la prudence d’emprunter cette piste en saison sèche : il ne pleut qu’une heure tous les jours !
La piste est parfois de terre, parfois avec un zeste d’ancien revêtement goudronné
Les ponts ont parfois vétustes
L’eau est omniprésente !
Babken est très à l’aise, comme dans son élément …
On continue à faire des rencontres très sympa ; ici, nous nous sommes arrêter pour bivouaquer face à une zone dans laquelle sont parqués les camions travaillant sur la piste ; nous y avons demandé de l’eau : Edouardo et sa petite équipe nous ont offert, café, gâteau, sourires et cane à sucre en sus !
Encore une fois, nous adorons être là où nous sommes ! Quel bonheur cette vie nomade !!
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Murielle picou
- 17 septembre 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Les 2 Potes
Nous avions déjà fait quelques tours de roues au Chili et en Argentine avec Pascal et Mariotte. Nous nous entendons bien avec ce couple dont le camion est assez semblable au notre. En ce moment, nous parcourons de concert le Pantanal. L’amitié qui unit Pascal et Bruno est incroyable ; même humour, même gout pour tripoter la mécanique, … ces 2 là ne se quittent pas d’un pouce.
Y a-t-il quelque chose à voir dans les parages ?
Transporter la vaisselle Vérifier le treuil sous la pluie
Analyser les ponts : “Et là, tu crois qu’on passe ?” “Faut voir …”
Chercher les traces du puma vu le matin ou boire un pot l’après-midi …
Mimétisme ? En tous cas, toujours ensembles et prêts pour “la déconne” !!!
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Murielle picou
- 14 septembre 2016 - 2014/2016, Au quotidien
En route vers l’Amazonie (Brésil – Rondonia)
Au risque de me répéter, le Brésil est vraiment le pays de la démesure ! Les routes s’étirent, longues, droites, infinies, …
Les paysages ne changent guère sur plusieurs centaines de km., et aller d’un “spot” à un autre, c’est long ….
Pour atteindre le Pantanal depuis Curitiba, nous avions parcourus près de 2000 km ; nous nous dirigeons maintenant vers Humaita, porte de l’Amazonie, et pour cela, c’est 1800 km de plus !
Autant dire que le paysage est scruté de près afin d’apercevoir singes, capibaras ou perroquets flamboyants
Mais ce qui nous frappe le plus, c’est la déforestation qu’on ne peut ignorer : entre les “trous” laissés par le passage des flammes et les 600km de route parcourus sous une épaisse fumée qui cachait le ciel et le soleil ! Des flammes qui approchent parfois de très près la route !
Il n’empêche, au Brésil, il y a les brésiliens, des gens charmants, accueillant, le coeur sur la main ; 2 exemples parmi tant d’autres ; a Caceres, alors que nous traversions la ville, après nous avoir un peu suivi, une voiture s’est porté à notre hauteur et le passager nous a tendu une bouteille de cachaça (alcool brésilien) ; à Porto Velho, les membres du “Jeep Clube” ont passé une journée avec nous et nous ont fait visiter la ville, gouter un plat typique (le tacaca, délicieux ragout à base de crevettes) et offert des autocollants du club. Adorables les brésiliens. MUITO OBRIGADO A VOCES.
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Murielle picou
- 7 septembre 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Chapada dos Guimaraes (Brésil – Mato Grosso)
Après le Pantanal et avant l’Amazonie, nous faisons un crochet par Chapada dos Guimaraes ; il y a là un parc naturel comprenant notamment une cascade de 86 m de haut et des roches rouges sculptées par le temps. Mais, pas de chance :
1- Babken fait des siennes : l’embrayage lâche à peine arrivés
; et celui ci est à peine réparé que Bruno se rend compte qu’il y a une grosse fuite d’huile sur le moyeu arrière gauche. Le dit moyeu résiste au démontage … mais à force de persévérance, Bruno en vient à bout … et c’est le tuyau de freins qui lâche !
2- Il y a du brouillard et il fait froid (15°), alors que la température habituelle à cette époque tourne autour des 40°. Pour m’occuper, je photographie des oiseaux
Enfin, après 3 jours de brouillard, de froid et de mécanique, un matin, le soleil brille, la température monte, … et on reprend la route ; mais cela valait la peine d’attendre ! Heureux de retrouver le soleil, nous nous sommes offerts une bonne promenade à pieds à travers un sentier forestier qui nous a permis de découvrir plusieurs cascades
Puis la route nous a fait passer à travers un très beau décor ;
Allez, maintenant, en route pour l’Amazonie !
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Murielle picou
- 2 septembre 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Au bout de la tranpantaneira (Brésil, Pantanal, Mato Grosso)
PORTO JOFRE : le bout de la piste Tranpantaneira n’est pas vraiment une ville ; on s’y heurte au Rio CUIBA, et on y trouve qu’un hôtel et 2 poussadas dont une qui fait camping. L’intérêt du lieu réside dans le fait qu’il est le point le plus avancé dans le Pantanal nord. C’est donc à partir de là que nous avons fait une excursion d’une journée sur le fleuve pour rencontrer des jaguars, les animaux les plus gros et les plus dangereux d’Amérique Latine. Et on a pas été déçus !!! Voyez un peu …..
Nous avons eu la chance d’observer 3 jaguars, dont un couple qui se prélassait près du rio et un jeune adulte qui chassait. Ces gros chats dégagent une puissance incroyable, tout en se déplaçant sans bruit.
Une loutre géante nous a permis d’assister à son festin : un beau poisson aux écailles impressionnantes qui pourtant ne semblaient guère la gêner !
Un oiseau à long bec semblait bien ennuyé avec le gros poisson qu’il avait harponné ; mais après maint efforts il a tout de même réussi à le gober.
Attraper les feuilles de son déjeuner était visiblement beaucoup plus facile pour le tapir ;
Le singe capucin semblait lui aussi très à l’aise !
Et puis, les oiseaux … dont le nombre et les espèces semblent illimités tellement ils sont nombreux et divers ….
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Murielle picou
- 31 août 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Le Pantanal version pluvieuse (Brésil, Pantanal, Mato Grosso)
Toujours à 2 équipages, nous avions choisie avec soin la meilleure période de l’année, c’est à dire la saison sèche, (aout/septembre) pour visiter le Pantanal. Et les 2 premiers jours nous ont donné raison.
Mais le dérèglement climatique sévit aussi ici ; un fermier de la région nous a affirmé que c’était la 1ère fois qu’il pleuvait à cette époque ! Le résultat s’est vite fait sentir : la piste, composée en grande partie de latérite argileuse est devenue glissante et les pistes de contournement des ponts cassés se sont transformées en bains de boue.
Et c’est sous la pluie que nous sommes arrivés au 50ème pont qu’un camion avait rendu inutilisable quelques jours avant. Quand à la piste de contournement, comme elle était bien plus basse que le pont et se terminait par une belle pente … seuls les véhicules 4X4 légers et avec bon conducteur parvenaient à en sortir ! Pour les autres … mieux valait attendre !
Nous avons donc décidé de jouer la sagesse et d’attendre le retour du soleil et l’arrivée d’un tracteur. 2 jours d’attente (et là on est très contents d’être dans un camion, avec les stocks d’eau, de nourriture, et le solaire !!).
Et un matin, alors qu’une voiture était prise au piège de boue depuis 6h, on a revu le soleil ; et vers 10h30, un tracteur est arrivé.
En un peu plus d’une heure, il a aidé au passage d’une dizaine de véhicules (la file s’allongeait !) ; puis notre tour est arrivé, et nos 2 camions sont passés …. sans aide, le soleil ayant bien asséchée la boue en seulement quelques heures.
C’est aussi cela l’aventure !
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Murielle picou
- 28 août 2016 - 2014/2016, Au quotidien
La piste des 125 ponts (Brésil – Pantanal – Mato Grosso)
Un peu d’entretien sur le camion à CUIABA, et nous attaquons l’attraction majeure du Pantanal : la “piste aux 125 ponts” qui relie POCORE à PORTO JOFRE (145km).
Et de suite, on en prend plein les yeux :
Jabiru Jacare (caïman)
Capibara (plus gros rongeur du monde) Renard crabier
Biche et toutes sortes d’oiseaux
On a aussi vu des agoutis, des ratons laveurs, un puma … Les caïmans se comptent par millions (15 à 25 selon le estimations), et les oiseaux … désolés pour vous, mais on ne peux mettre des photos de tout !
Un peu comme les ponts : sont trop nombreux … ; et petit à petit, les ponts de bois sont remplacés par des constructions plus solides mais moins …
L’état de certains pont demandent un minimum de vérifications avant de s’engager …, … mais … même pas peur car on a nos propres experts !
On profite de tout, c’est si beau. Cela valait les 1800km de route avalés en moins de 2 semaines !! Et encore, ça, ce n’est que le début.
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Murielle picou
- 24 août 2016 - 2014/2016, Au quotidien, Entre 2 : Babken change
Au coeur du Brésil
La route des plages brésiliennes n’est toujours pas à notre programme et nous mettons au contraire le cap au nord-ouest, vers la forêt amazonienne.
Les 800 premiers km nous font traverser les états du PARANA et de SAO PAULO, 2 états densément peuplés, avec des routes en bon état (et souvent payantes !), une population aisée et de classe moyenne, d’immenses champs de blé, de maïs ou de canne à sucre très mécanisés.
En franchissant le fleuve PARANA, nous sommes entrés dans l’état du MATO GROSSO DO SUL, mais surtout nous avons trouvé une autre face du Brésil ; plusieurs centaines de km séparent les villes, les routes sont droites et “rapiécées”, bordées de fazendas (immenses propriétés pratiquant l’élevage bovin) ou de plantations d’eucalyptus; et le prix du carburant à fait un bond en avant de 30 centavos par litre.
A Campo Grande, nous retrouvons nos amis Mariotte et Pascal ; c’est à deux camions que nous allons arpenter une partie de l’Amazonie. Et pour cela, nous continuons notre route plein nord, vers Cuiaba. Peu à peu les paysages changent et nous commençons à voir des animaux sauvages : nandous, tamanoirs, toucans, arras, …
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Murielle picou
- 13 août 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Petit détour par la France
Quelques évènements familiaux incontournables, et nous voilà en France pour plusieurs semaines. L’occasion de retrouver certaines régions et d’en découvrir d’autres ; Charente-Maritime, Bretagne et Bourgogne nous ont rappelé qu’en France aussi, il y a de très beau endroits !!
CHARENTE MARITIME
La Rochelle
Le port de la Palice et Fort Boyard, lors d’une balade en hélicoptère
Angoulins et Châtelaillons
BRETAGNE
Brest et ses environs
Avec du soleil (enfin, plus qu’on ne s’y attendait !)
St Brieux, Morlaix
BOURGOGNE
Chalon sur Saône
Beaune
La France est un grand et beau pays qui mérite de prendre le temps qu’on le visite ; mais l’Amérique du Sud et notre camion nous attendent, et nous y retournons dans quelques jours.
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