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2014/2016
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Murielle picou
- 9 mars 2016 - 2014/2016, Au quotidien
IQUIQUE (Chili, Région I)
Un village devenu une ville de gattes-ciel au milieu du désert : c’est ainsi qu’on peut décrire IQUIQUE, une ville de plus de 250 000 habitants qui, coincée entre l’océan pacifique et une superbe dune pousse en hauteur. Mecque du parapente et zone free, cette ville est pour ses raisons diverses une étape incontournable.
Dans le centre ville, quelques beaux bâtiments rappellent l’époque où les mines de nitrates enrichissaient la ville. Ce sont désormais les mines de cuivre qui participent à l’expansion économique de la zone.
Nous y aurons passé 14 jours, à faire un peu de shopping, pas de parapente, mais beaucoup d’aménagements : non seulement Bruno a installé des panneaux solaire sur le toit du camion de nos amis Mariotte et Pascal, mais nous en avons aussi profité pour faire pas mal de rangement dans notre intérieur ; sans parler des pneus changés !
Cerise sur le gâteau (ou le camion pour être plus exacte !) : une caméra installée sur le haut de la cabine (cadeau de nos amis réunionnais ) et qui devrait nous permettre de faire quelques beaux films !!
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Murielle picou
- 22 février 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Remontée par la côte (Chili-Région II)
Nous continuons notre remontée du chili en longeant la côte pacifique au plus près.
JUAN LOPEZ Isla Santa MARIA
Les bivouacs superbes et au milieu de rien se succèdent
MEJILLONES TOCOPILLA
L’Océan Pacifique et les pélicans
Et … tiens, on voudrait bien les mêmes dans nos assiettes !
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Murielle picou
- 20 février 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Les carabineros (Chili)
Les carabineros sont les policiers chiliens ; Ils sont omnis présents : dans les rues, sur les places, lors des inaugurations, en bordure des défilés … Leur équipement est impressionnant : treillis, rangers, gilet pare-balles, matraque, arme de poing, V.H.F., portable avec G.P.S., et camera go-pro fixée sur la poitrine. Surprenant pour nous, leurs voitures sont grillagées. Et pourtant … s’il est un pays où les policiers sont aimables et serviables, c’est bien ici !
S’ils nous abordent, c’est en tendant la main pour dire bonjour et la 1ère question est toujours : “Comment allez-vous ?” Si c’est nous qui allons vers eux pour demander un renseignement, ils font vraiment le maximum pour nous répondre et ont toujours l’air très heureux de rendre service.
Il y a quelques jours, nous avons demandé à 2 carabineros à moto s’il y avait une piste pour longer la côte entre JUAN LOPEZ et MEJILLONES. Ils n’en savaient rien, car cette zone sortait en partie de leur juridiction ; mais pas grave : ils sont partis à la recherche de la piste, pendant que nous les suivions ! Et après nous avoir mis sur la bonne voie, ils ont proposé à Bruno de poser avec eux, et même de monter sur une de leurs motos !
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Murielle picou
- 17 février 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Toujours en ATACAMA (Chili-Région II)
L’Atacama, c’est d’abord un immense désert, et le plus aride du monde. C’est la seconde fois que nous le parcourons, et nous ne nous en lassons pas. En quittant CALAMA, nous avons traversée un longue zone aujourd’hui presque déserte mais qui fut, il y a une centaine d’année, une importante zone d’extraction du nitrate. Aujourd’hui, seules les ruines en témoignent.
Un petit détour nous a permis de voir une sculpture que nous avions ratée il y a 5 ans : la Mano del Desierto, une oeuvre de Mario IRRAZABAL (1992) ; en fait, cet artiste a créé 4 mains, toutes différentes mais toutes émergeant du sable. Les autres se trouvent à Punta del Este (Uruguay), à Venise et à Madrid.
Moins de 80km plus au nord, c’est un monument naturel de toute beauté que nous sommes retournés admirer : la Portada, près d’ANTOFAGASTA
Mais avant de continuer notre remontée du Chili, Bruno a passé près de 24h à chercher la raison d’une panne électrique qui a joué avec ses nerfs : un coup plus rien ne fonctionne (plus de klaxon, de client, voire de démarrage ) et la seconde d’après tout va bien ! Chez IVECO, les techniciens n’ont rien trouvé et seulement conseillé de vérifier les masses. Bruno y a passé toute une matinée, … et a changé son contacteur de démarreur. Sans être complètement convaincu.
D’ailleurs, le lendemain matin … rebelote, le camion ne démarre pas … et Bruno replonge dans la mécanique jusqu’à aller vérifier le faisceau électrique qui est caché par le pneu de secours !
Efficace ! (provisoirement ?), en tous cas on reprend la route, pour aller toujours plus au nord du Chili.
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Murielle picou
- 12 février 2016 - 2014/2016, Au hasard des rencontres
Rachel et Patrice, rencontrés le 12/02/16 à CALAMA (Chili)
C’est à bord d’un camion Man équipé d’une grande cellule que Rachel, réunionnaise et Patrice, breton, voyagent. Notre rencontre a été brève (ils sont arrivés dans le camping où nous étions en début de soirée et nous repartions tous le lendemain !), mais elle nous a suffit pour regretter de ne pas pouvoir passer plus de temps ensemble. On s’est même suivis jusqu’au centre commercial pour prolonger le plaisir. Mais nos routes étaient trop différentes : eux allaient vers SAN PEDRO DE ATACAMA et le Paso JAMA pour rejoindre l’Argentine puis l’Uruguay, tandis que nous allions vers ANTOFAGASTA puis vers IQUIQUE.
Peut-être nous retrouverons nous un autre jour, sur un autre continent …..
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Murielle picou
- 11 février 2016 - 2014/2016, Au quotidien
CHUQUICAMATA (Chili-région II)
CHUQUICAMATA (Pointe de flèche dans le langage des peuples d’Atacama), c’est avant tout la démesure : plus de 1000 ans d’exploitation, dont les 100 dernières années de façon industrielle ; une mine à ciel ouvert dont la profondeur atteint 1000 m ; une exploitation 24h/24, 365 jours par an ; des camions dont les roues font 4m de diamètre, qui consomment 13 litres de carburant par minute et qui ont une charge utile de 330T ; la plus grande réserve mondiale de cuivre, mais aussi de l’or, de l’argent et du molybdène (qui rapporte 4 fois plus que le cuivre !).
C’était aussi une ville ; une ville qui comptait un théâtre, un cinéma, plusieurs églises, des écoles, un hôpital moderne … et qui a pourtant été vidée de ses 25 000 habitants en 2007 : la pollution devenait trop importante. Et l’extension de la mine continuant, petit à petit, les bâtiments sont enfouis sous les résidus stériles de la mine. La visite que propose le syndicat de la mine permet de traverser une ville dont les maisons sont définitivement fermées mais dont les édifices principaux sont maintenus en bon état. Impressionnant. D’autant plus que près de nous, dans le bus, il y avait un homme qui est né dans cette ville et a travaillé dans cette mine avant de fuir la dictature militaire. Il y revenait pour la 1ère, et certainement la dernière fois de sa vie.
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Murielle picou
- 10 février 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Autour de SAN PEDRO DE ATACAMA (Chili-Région II)
Si SAN PEDRO DE ATACAMA est le village le plus connu d’Atacama, il en est aussi le plus “dénaturé” du fait de l’hyper présence des touristes ; la rue principale n’est qu’une suite de restaurants,
magasins de souvenirs et agences de tourismes. Même l’église a perdue sa couleur blanche d’origine ! Il semble que tous les jeunes gens en mal de vivre ou de reconnaissance sociale s’y donnent RDV ; la place et les rues sont envahies de ces jeunes, aux tenues étonnantes, aux coupes et couleurs de cheveux pour le moins surprenantes, avec anneaux un peu partout … les nouveaux hippy sans doute … Et il s’en dégage une atmosphère très agréable. En tous cas, nous avons adoré y flâner dans les rues étroites, bordées de constructions en adobe, et y déguster un jus frais ou une bonne glace sur la place. comme quoi !!
Mais SAN PEDRO DE ATACAMA n’est qu’un point de départ. Tout autour de ce village, des lieux surprenants et uniques méritent le détour ; quelques perles que nous avons découvertes :
MACHUCA, son église et sa lagune peuplée de flamands-roses
GUATIN, cerné de gorges
la Valle de la Luna
La Cordillera del sal
Les nombreux volcans, actifs comme le PUTANA ou imposant comme le LICANCABUR
La région de SAN PEDRO de ATACAMA vaut vraiment un séjour de quelques jours.
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Murielle picou
- 8 février 2016 - 2014/2016, Au quotidien, Entre 2 : Babken change
Geysers de TATIO (Chili-Région II)
Les Geysers de TATIO ! Il y a 5 ans, nous avions tenté d’y venir, mais la piste était alors en très mauvais état et nous avions RDV pour regarder les étoiles en début de soirée ; si bien que nous avions dû renoncer et fait demi-tour à quelques km du site. Cette année, nous avons voulu y parvenir pour l’anniversaire de Kendra : fêter ses 12 ans au milieu des geysers les plus hauts du monde (4300m), voilà qui devrait rester un grand souvenir !
Nous sommes donc arrivés sur place le 06 dans l’après-midi et avons dormi sur place. Le côté spectaculaire du site est surtout visible le matin, au levé du jour : les fumerolles dégagées par la centaine de geysers en activité sont alors bien visibles.
Mais c’est l’après-midi passée à déambuler sur un site quasi vide de visiteurs que nous avons appréciée. Bien sur, il y avait le fait que nous étions conscients de nous promener dans le cratère d’un volcan (EL TATIO), avec à peine quelques centimètres d’épaisseur entre nous et une eau à 85°; nous avons pu passer le temps voulu auprès de chaque geyser, apprécier les formes des concrétions minérales accumulées, les couleurs que ces mêmes minéraux donnent aux eaux qui s’écoulent, et profiter de la piscine !
Car OUI, un bain dans une piscine naturellement chauffée par les geysers, à 4300m d’altitude, dans un cratère, et entourés par des volcans pleins de couleurs, c’est génial !
Nous avons donc dormi sur place, et le 07, nous nous sommes levés à 6h (ce qui est tout à fait exceptionnel dans notre vie actuelle !). Et après avoir offert à Kendra ses cadeaux (oui, c’est bien un pot du Nutella et un collier en laine de vicuña avec plume de flamand-rose)
Un peu avant 7h donc, bien emmitouflés (3.9°), nous sommes allé voir le champs de geysers décoré de ses fumerolles. Ce spectacle est vu chaque jour par des centaines de personnes qui prennent un bus à 4h du matin à SAN PEDRO DE ATACAMA pour être sur place à 6h, faire la queue pour payer leur billet d’entrée et enfin aller se regrouper (tous en 2 ou 3 endroits) pour voir ces fameuses fumerolles ! Un spectacle rare (à peine une dizaine de sites dans le monde) mais cher payé (et je ne parle pas d’argent !)
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Murielle picou
- 5 février 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Villages d’Atacama ( Chili-Région II)
Puisque nous avons tout notre temps, nous prenons le chemin des écoliers pour aller aux Geysers de Tatio. Nos routes de traverses nous permettent de visiter quelques petits villages plus ou moins oubliés des tours opérateurs mais dont l’histoire est pourtant riche et très intéressante.
Chui-Chui par exemple ; l’église de ce village semble être la (ou une des) plus ancienne du pays. elle date de 1540, et n’a jamais connu de grande rénovation. La charpente et la porte sont en bois de cactus, les murs en adobe recouvert de chaux.
A quelques km du village, en plein désert minéral, il y a une lagune d’eau douce pratiquement ronde. On l’appelle Laguna Inka Coya et possède une belle et triste histoire : une très belle jeune fille de la région fut séduite par l’empereur inca Atahualpa Yupanqui qui lui offrit des terres ; mais après qu’il l’eut trahie, la belle se noya dans la lagune avec le fils qu’elle avait eu de lui.
En passant par une route récemment refaite mais un peu étroite, nous avons longé le rio LOA pour atteindre Lasana et sa Pukara qui domine le rio et la vallée fertile qu’il traverse (forteresse pré-inca ou inca).
Qu’il est doux de flâner ainsi, et de découvrir paysages et personnages d’une région à nos yeux mythique : l’ATACAMA
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Murielle picou
- 31 janvier 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Paso Jama (Chili – Région II)
Le Paso de Jama est le passage de frontière “officielle” la plus au nord de l’Argentine pour aller au Chili. Si côté argentin il ne présente rien de particulier, le côté chilien lui est superbe.
Bien sur, il y a les incroyables couleurs des volcans.
Mais la laguna Tara aussi surprend : d’énormes roches (celle du 1er plan fait près de 15m de haut) sont dressées tels des menhirs éparpillés.
Aux salars succèdent des lagunas d’eau douce et transparente
Puis on contourne de très près 2 énormes volcans qui dominent SAN PEDRO DE ATACAMA. La descente est un peu raide, puisque on passe de 4600 à 2400m d’altitude en 35 km. Mais cela nous donne le temps de nous rendre compte de l’actuel manque d’eau : les failles sont vides.
L’année dernière, à la même époque, des pluies diluviennes s’étaient abattues sur le désert le plus aride du monde et le pueblo de SAN PEDRO en avait été très largement affecté.
Cette année, les habitants de la région déplorent la sécheresse ; comme quoi, les années se suivent … mais ne se ressemblent pas !
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