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2014/2016
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Murielle picou
- 29 avril 2016 - 2014/2016, Au quotidien
CUSCO : une très belle ville (Pérou)
C’est la seconde fois que nous venons à CUSCO. Cette ville est vraiment très belle, une des plus belles d’Amérique du sud. S’y promener est un plaisir sans fin : nombreux édifices coloniaux, population agréable et très colorée, sites archéologiques alentours à profusion, … on ne peut s’y ennuyer !
Tout près de la ville, les sites archéologiques incas sont incroyables : la technique de montage des murs est encore inconnue, mais les résultats sont époustouflants !
Une balade à cheval (comme il y a 5 ans) nous change un peu de la marche (ce qui ravit Kendra !) et nous permet de découvrir d’autres environs de Cusco.
Et comme il y a 5 ans, nous avons rencontrés plusieurs français et autres francophones dans l’unique camping de la ville ; les amis n’étaient pas les mêmes, mais nous avons aussi passé de très bons moments tous ensemble !
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Murielle picou
- 25 avril 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Andes péruviennes : d’Ayacucho à Cusco (Pérou)
Après 2 jours de farniente à AYACUCHO, nous reprenons la route, direction CUSCO ; les paysages sont merveilleux, … et les 4 cols que nous franchissons à plus de 4000 m d’altitude !
Nous rencontrons aussi une population qui travaille la terre avec peu d’outillage mais beaucoup de vaillance. Et les enfants ne sont jamais loin : dans le dos de la maman ou jouant tout près.
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Murielle picou
- 25 avril 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Pérou : un vaste site archéologique (Pérou)
Ah, si j’avais 20 ans et une formation d’archéologue ! Ok, je rêve d’autant plus que les fouilles ici sont souvent suspendues, “les fonds européens se faisant rares du fait de la situation économique” : paroles d’un bénévole qui regrette de ne plus pouvoir aider à découvrir les richesses de son pays !
Il y a tant à étudier au Pérou ! Tant de sites partiellement sortis de terre ou de sable, de techniques à retrouver, d’explications à connaître ! Allez, c’est bon, je me calme et me contente de visiter tout ce que je peux, au risque d’ennuyer parfois Bruno et très souvent Kendra !!
A PUERTO INCA, nous avons fait une halte délicieuse à tous les points de vue : temps et site superbes, et surtout village inca dont les ruines permettent de connaitre l’activité d’il y a 600 ans (c’est là que le poisson était séché avant d’être amené à CUSCO par des coureurs qui se relayaient sur plus de 300 km pour permettre à la cour de consommer du poisson !) ; et un restaurant où nous avons dégusté un excellent poisson qui était, lui, très frais !!
A TAMBO COLORADO, notre arrêt à été plus court ; mais notre admiration encore plus grande ; sur un site occupé par au moins 2 autres civilisations antérieures, les Incas ont construit un centre administratif, un palais et un temple dédié au soleil ; le palais était décoré de peintures dont il y a encore de nombreux restes.
A SONDOR, entre Ayacucho et CUSCO, à 3000m d’altitude, le site est immense et là encore, l’architecture est surprenante, cumulant les civilisations et leurs techniques (Chankas puis Inca) : une pyramide de 8 terrasses avec un escalier tout droit qui mène au sommet où un mur ceinture 2 blocs de pierre, l’escalier et l’espace entre les 2 blocs étant parfaitement alignés suivant un axe est-ouest ; probablement un site cérémonial.
Une reconstitution partielle donne un aperçu du type de bâtiments qui s’y dressaient. Mais les fouilles sont loin d’être terminées et un ensemble de maisons de forme circulaire partiellement dégagé donne à penser qu’une 3ème civilisation à occupé les lieux.
SAYWITE est un autre site Inca qui a sa particularité: cette grosse pierre sculptée est une “maquette” de l’empire Inca sur laquelle figurent les sites importants selon 3 zones géographiques : la mer, la forêt et la montagne.
Malheureusement, lorsqu’ils découvrirent ce rocher, les conquérants espagnols détruisirent les têtes de tous les animaux qui y étaient représentés. (ici des pumas).
Le site comprend aussi une cascade de fontaine sur une trentaine de mètres de long et des pierres taillées qui servaient pour les mariages et les prédictions et une esplanade à laquelle on accédait par un escalier central.
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Murielle picou
- 22 avril 2016 - 2014/2016, Au quotidien
AYACUCHO : ville des Andes (Pérou)
C’est le nom de cette ville qui nous a d’abord attirés. Mais son histoire est aussi particulière : c’est à quelques km de là que les 1ers péruviens auraient vécu et c’est dans cette région qu’est né “Le Sentier Lumineux”, parti qui tenta un soulèvement politique, économique qui social qui se solda par au moins 70 000 morts entre 1980 et 2000. Un parti qui aujourd’hui, bien que décapité (son initiateur et ses principaux lieutenants sont en prison, fait encore parler le lui sporadiquement, notamment dans le trafic de drogue.
Plus de 30 églises et temples : à ne plus savoir à quel saint se vouer !
Un style parfois colonial, parfois … résultant d’un savant mélange de cultures
La vente ambulante : on peut tout acheter dans la rue : tapis, casseroles, balais, fruits, gâteaux,….
AYACUCHO est une ville qui s’ouvre peu à peu au tourisme mais qui garde encore une authenticité appréciable à bien des niveaux : pas de course au touriste pour lui vendre tout et n’importe quoi, des gens qui vivent à leur rythme, sans chercher à copier une culture très éloignée de la leur.
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Murielle picou
- 19 avril 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Andes péruviennes : de Pisco à Ayacucho (Pérou)
C’est au niveau de Pisco que nous avons laissé la côte Pacifique pour filer vers les Andes. Certes, cette partie de la cordillère est difficile du fait des nombreux cols à plus de 4000 m d’altitude. Mais la route est en bon état et les paysages …. Petit aperçu :
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Murielle picou
- 17 avril 2016 - 2014/2016, Au quotidien
NASCA : une région riche de civilisations passées (Pérou)
La ville de NASCA est trop souvent uniquement associée aux lignes, ces incroyables et énigmatiques géoglyphes géants. Dommage, car ses alentours sont riches de sites archéologiques, révélant plusieurs civilisations qui se sont succédées dans la région. Nous en avons visité quelques-uns, tous dans un rayon inférieur à 50 km :
CAHUACHI : un centre religieux de 36 pyramides (3 seulement sont en cours d’exploration) découvertes en 1985 et datées de l’époque NASCA, (200 avant J.C. à 600 après J.C.)
Au fur et à mesure des fouilles, les murs sont reconstitués à l’identique pour les protéger ; cela donne une bonne idée de ce que fut ce site qui fit jusqu’à 24 km2 !
ESTAQUERIA : un site occupé par plusieurs civilisations ; comme cimetière, comme centre administratif puis comme centre de cérémonie. Aujourd’hui, les restes des corps et les objets qui les accompagnaient (tissus, poteries, …) jonchent le sol de ce qui était le cimetière et seules les colonnes en bois “Huarango” qui supportaient un toit en bambou témoignent de l’emplacement du centre de cérémonie.
Les aqueducs de OCONGALLA et CANTALLOC : construits par les NASCAS, ces 2 sites permettaient de capter les eaux souterraines et de les gérer pour l’irrigation des champs car dans cette région, les pluies sont rares. Un travail de maçonnerie incroyable, notamment à CANTALLOC, ou les 11 puits d’accès d’une dizaine de mètres de profondeur sont en spirale et communiquent entre eux. Ils sont toujours utilisés.
PAREDONES et PUEBLO VIERJO :
Paredones, un centre administratif inca ; Pueblo Viejo, un village pré-inca
Les géoglyphes de PALPA
Des dessins anthropomorphes aussi inexpliqués que les célèbres lignes de Nasca toutes proches
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Murielle picou
- 15 avril 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Elections en cours !!! (Pérou)
Nous sommes en pleine effervescence électorale ! Les péruviens, comme tous les 5 ans, sont appelés à élire un nouveau Président de la République et à renouveler les membres du Congrès. 1er tour le 10 avril.
Les panneaux publicitaires pour hommes et femmes briguant un mandat ne manquent pas ! Ce qui attire notre attention :
- les candidats mettent tous en avant leur prénom,
- la possibilité de voter par un dessin (pour les illettrés) ou un chiffre ;
- les très nombreuses (et souvent très jolies) postulantes !
Tout est bon pour attirer le vote ! Et si cette écologiste joue sur la fibre animale, d’autres paries sur la fibre familiale :
Ici c’est “L’oncle Sergio”, mais nous avons aussi vu “ L’ami Melo” ; il y a aussi le racolage plus individualiste : “Jeune comme toi” - “Vaillant comme toi” – “Avec toi”. Enfin, il y a le mode résolument politique “Contre la corruption” - “Ami du peuple”- “La retraite à 60 ans” .
Perso, j’aime bien “Les lionnes du sud”.
Quand à celui-là … il me rappelle … vous avez dit ….
Remarque : Keiko FUGIMORI a raté la présidence de très peu en 2011 ; son principal handicape : être la fille d’un ex-président qui est actuellement en prison pour diverses accusations telles que avoir détourné des fonds, autorisé des écoutes illégales, commandité des meurtres. Cette année, au 1er tour elle devance largement PPK (40% des votes exprimés contre 21%) ; en 2011, elle avait aussi laissé son principal opposant loin derrière au 1er tour ; mais le second tour avait vu basculer la tendance et c’est Ollanta HUMALLA qui avait été élu (avec un score serré). Pour savoir ce qui se passera cette année au second tour, il faut attendre début juin.
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Murielle picou
- 13 avril 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Pêcheurs d’algues (Pérou)
C’est en longeant la côte Pacifique entre CAMANA et PUERTO INCA que nous avons pu voir de près cette activité. Hommes, femmes et parfois même enfants, ils sont très nombreux à arrondir leur fin de mois ou à avoir pour revenu principal la pêche d’algues.
Le matériel nécessaire est simple : un grappin très artisanal, une longue corde, des chaussettes ou des chaussures à semelle caoutchouc, et chapeau et parfois des gants ou même une combinaison de plongée.
La pêche consiste donc à lancer son grappin le plus loin possible lorsqu’on aperçoit un paquet d’algues et de le ramener à soi. Sauf que cela se passe sur des rochers, souvent glissants, et en s’assurant de ne pas être emporté par une vague plus grosse que les autres. Autre partie difficile : les lieux de pêche sont très souvent en contrebas de la route et il faut donc remonter les algues (par une pente bien abrupte) jusqu’au véhicule qui les transportera au lieu de pesée.
Les algues sèchent au soleil de 2 à 3 jours, à même les rochers ou dans une cour avant d’être mises ballots ou en sacs. Ces paquets sont pesés et la rémunération est de 1 sol par kg, sachant que la pêche peut varier, pour une journée, de pas grand chose à une tonne (pour un homme) ; une pêcheuse m’a expliqué que c’était l’activité qui rapportait le plus, et qui permettait de payer l’alimentation, les vêtements et l’éducation des enfants.
Les algues sont ensuite expédiées au Japon (mais non, pas avec cette voiture !) où l’industrie les transforme en médicaments, cosmétiques, détergents, et aliments pour animaux.
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Murielle picou
- 10 avril 2016 - 2014/2016, Au quotidien
COTAHUASI : le canyon le plus profond du monde (Pérou)
Puisque nous avions visité le 2nd canyon le plus profond du monde, nous voulions aussi voir celui qui tenait la 1ère place. Bien moins facile d’accès, il est aussi beaucoup moins visité ; il vaut pourtant la peine de faire 170 km de piste, de passer un col à 4490 m d’altitude et de rouler pendant 6h à plus de 4000 m.
C’est par une route asphaltée de 27km que l’on passe de 4000m d’altitude aux 2350m du joli village de COTAHUASI, sur un flan du canyon.
Ici, les rues sont étroites et les traditions bien ancrées !
Tout autour, les montagnes et tout proche, le canyon qui fait jusqu’à 3500 m de profondeur :
Nous sommes allés voir la chute de SIPA : le rio COTAHUASI qui serpente au fond du canyon du même nom y fait un plongeon brutale de 150m !
Ayant parcourus les derniers km d’approche de la chute à pieds, pendant le retour, nous avons cueillies quelques figues sauvages : un régal !
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Murielle picou
- 4 avril 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Géoglyphes de TORO MUERTO (Pérou)
Après avoir fait demi-tour sur plus de 60km, nous avons enfin retrouvé la route que nous voulions. Elle nous a mené au site archéologique de TORO MUERTO, un site exceptionnel ; sur plusieurs km2, plus de 5000 géoglyphes datant de plus de 1200 ans sont répartis au hasard. Certains rochers sont gravés sur plusieurs faces, d’autres sur une seule ; certains dessins sont des formes géométriques, d’autres représentent des animaux ou des humains ; quelques uns sont petits, d’autres très grands, isolés ou en fresques ; ils ne semblent obéir à aucune logique et laissent les archéologues perplexes. De nombreuses hypothèses ont été émises, mais aucune réellement confortée. Nous, on s’est contentés de se promener dans ce puzzle géant, d’ouvrir grands nos yeux et d’admirer.
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