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Animaux
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Murielle picou
- 16 mars 2017 - 2014/2016, Au quotidien
Fin provisoire !
Difficile pour nous de le reconnaitre, mais ce voyage est terminé. Depuis début 2017, nous avons repris une activité salariée et notre fille est retournée au collège. De ces 2 années et demi passées sur les routes sud américaines, il nous reste plusieurs milliers de photos, des centaines de vidéo, et le souvenir de dizaines de rencontres humaines fabuleuses. Mais surtout une grande envie de repartir, de continuer ce type de vie qui nous convient si bien : la vie nomade. Alors le retour sur notre île et dans la vie sédentaire ne sont que provisoires. Le temps de permettre à Kendra de nouer et vivre des amitiés adolescentes (phase indispensable pour elle, que nous devons accepter et comprendre, nous, parents) et certainement de s'envoler vers des études et sa propre vie ... ; et aussi le temps, pour nous, les adultes, de regonfler le porte monnaie. Mais c'est sur : nous repartirons. C'est pourquoi nous ne fermons pas ce site ; il vous permettra bientôt de suivre la préparation de notre prochain départ.
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Murielle picou
- 8 novembre 2016 - 2014/2016, Au hasard des rencontres
Fabien (Guyana – région 9)
Nous ne voulions pas quitter le Guyana sans vous parler de Fabien, un jeune français rencontré à MOKO-MOKO. Après quelques temps de voyage en sac à dos, c’est dans ce village indigène du sud du Guyana que Fabien a trouvé son coin de paradis ; il y a construit sa maison (modeste : petite, en bois, avec toit de palmes, comme celle des indigènes ) et y cultive des bananes. Bien accepté par ses voisins qui l’ont surnommé White-Man (faut dire que les blancs, même dans les grands environs, sont plus que rares !), il s’est intégré à la vie communautaire, notamment en donnant des cours de français et en entrainant les enfants au football.
Alors si vous avez une envie de calme, de plénitude, de changement total d’ambiance … si le désir d’apprendre à cultiver les bananes vous taraude … ou si vous avez simplement envie de vivre quelques temps “autrement”, faites un détour par MOKO-MOKO. Pour cela, il faut aller au Guyana, à Lethem voir le Chairman pour lui demander une autorisation de séjour et vous rendre à MOKO-MOKO ; demandez White-Man, et allez suspendre votre hamac sur la terrasse de Fabien. Vous en reviendrez heureux et enrichi de simplicité.
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Murielle picou
- 6 novembre 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Kaieteur (Guyana – Région 8)
Nous ne voulions pas quitter le Guyana sans être allé voir l’attraction touristique naturelle et majeure du pays : Kaieteur. Pour cela il faut passer par une agence touristique et prendre un avion pour 1h de vol. Le spectacle est saisissant et mérite bien le détour : une cassure brutale et circulaire dans laquelle se précipite l’eau du Potaro River, en un seul saut et quelques 226m plus bas.
Nous avions choisi de prendre un tour jumelé comportant aussi un arrêt baignade à Orinduik. Nous avons délaissée la baignade (temps pas génial et surtout hordes de petits insectes piquants) pour une balade vers le village indigène voisin.
Bruno y a découvert, dans une maison abandonnée, une hélice d’avion en bois !
L’hélice de notre avion n’était pas en bois, c’est peut-être ce qui nous a permis de revenir sans encombre à Georgetown après encore une bien belle journée de découvertes.
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Murielle picou
- 5 novembre 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Georgetown (Guyana – Région 3)
Il y a 5 ans, nous avions traversé le Guyana sans prendre le temps de visiter sa capitale, Georgetown qui à l’époque, nous avait paru peu amène. Le pays a bien changé ; il a progressé sur de nombreux plans, et cette fois nous nous y sommes sentis à l’aise et en sécurité, la population semblant elle-même plus décontractée. L’accueil que nous avons reçu au Ministère du Tourisme a été chaleureux, et les efforts du personnel pour nous renseigner et nous aider ont été prodigués avec sourires, professionnalisme et réelle bonne volonté. Cela nous a donné l’envie de mieux connaitre les lieux. Nous avons donc fait le tour de la ville et de ses plus beaux bâtiments, construit pour la plupart entre 1800 et 1830.
Monument sur l’esclavage, Arche de l’indépendance et phare
St Andrews et St George’s
La Haute cour de Justice et le Marché Stabroek
Nous avons découvert une ville pleine de beaux bâtiments historiques et un pays qui avance : que de changements depuis notre passage en 2011 !
Encore un grand merci au Ministère du Tourisme, et tout particulièrement à Sanchia PERSAUD qui a été très agréable et très efficace. Quel bonheur d’être ainsi reçus !
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Murielle picou
- 1 novembre 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Lethem/Linden : LA piste du Guyana !
Pour traverser le Guyana, il n’y a pas 36 solutions ; il faut prendre la piste qui relie LETHEM à LINDEN, puis la route jusqu’à GEORGETOWN. Une piste, c’est toujours, pour nous voyageurs, un point d’interrogation : quelle est la bonne période pour la prendre, dans quel état va-t-on la trouver, …
Nous avions déjà parcouru ce que nous appelons simplement “la piste de Lethem”, en aout 2011, c’est à dire en fin de saison des pluies. Nous avions eu pas mal de boue, et 5 jours nous avaient été nécessaires pour aller d’un bout à l’autre.
Cette année, nous sommes fin octobre, donc en saison sèche. Nous avons eu peu de boue, beaucoup de poussière, et beaucoup de trous ; et il nous a aussi fallu 5 jours. Avec en plus la pression donnée par la douane qui voulait que nous soyons à GEORGETOWN en 3 jours !
Alors voici quelques photos de notre périple :
Pendant les 130 1er km, la piste passe dans une savane ; en tout, 48 ponts !
Cela nous amène à ANAI, village indigène
Peu après, on entre en forêt et dans la réserve Iwokrama
On fait quelques rencontres sympa
Le genre de véhicule qu’on croise : taxi (environ 40 personnes !) et transport … de tout
On traverse L’ESSEQUIBO en ferry et on admire certains ponts
Et certains passages sont plus durs que d’autres
MAIS FRANCHEMENT, ON ADORE CE GENRE DE PISTE !!!
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Murielle picou
- 25 octobre 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Bloqués ! ( Guyana – Région 9)
Munis de la permission de traverser et même stationner dans 4 villages amérindiens, nous prenons la piste à destination de SAND CREEK. Notre 1er arrêt est pour le village de MOCO-MOCO où il y a des cascades. Celles-ci sont gérées par une famille dont le père a monté une agence touristique et où les deux fils sont guides. Nous passons là 2 agréables journées, nous baignant dans une des 4 piscines naturelles et escaladant le Black Rock : de là, nous avons une très belle vue sur l’immense plaine où se nichent LETHEM côté Guyana et BOM FIM côté Brésil.
Puis nous allons jusqu’à SAND CREEK ; pour y parvenir, nous passons prudemment mais sans difficulté 2 gués. Le “Captain” du village nous autorise à rester 2 jours et malgré une petite pluie nocturne, notre séjour est très agréable. Le jour prévu pour notre départ, nous repassons sans difficulté le 2nd gué : par contre, nous ne reconnaissons pas le 1er ! le niveau d’eau est tellement monté qu’on pense se tromper d’endroit, jusqu’au moment où un habitant vient nous dire que lui-même attend depuis ce matin pour se rendre à LETHEM. Curieusement, le niveau du SAND River est monté mais pas celui du ruisseau voisin. Nous nous installons donc près de la rivière pour attendre qu’elle baisse.
Le même gué à l’allé, puis 2 jours plus tard : plus d’un mètre de différence !
Le lendemain matin, vers 7h, l’eau a baissé de 30cm ; pas suffisant, même pour les habitués qui préfèrent attendre.
A 9h du matin, les rochers invisibles la veille affleurent ; vers 15h, certains ont une solution.
Vers 19h, 2 véhicules traversent ; un des chauffeurs propose même de nous guider ; mais il fait nuit et nous préférons attendre sagement jusqu’au lendemain matin.
Et Voilà ! Après 48h de patience, même si le niveau d’eau n’est pas aussi bas qu’à l’aller,nous effectuons un retour sans grande difficulté, même si il faut toujours se méfier des passages de gués !!
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Murielle picou
- 21 octobre 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Nouvelle frontière, nouveau pays !
Passer une frontière fait parfois basculer d’un monde dans un autre ; c’est le cas de la frontière Brésil/Guyana.
Brésil : on roule à droite – Guyana : on roule à gauche
Brésil : on parle portugais – Guyana : on parle anglais
Nous devons désormais parler la langue de Shakespeare, et après presque 2 ans d’espagnol et 5 mois de portugais, c’est pas facile !
Brésil : beaucoup de routes – Guyana : surtout des pistes
Brésil : les douaniers ont la décontraction latine ; Guyana : les douaniers ont le flegme britannique ; et les formalités administratives… pourraient être décourageantes !
Explications : arrivant du Brésil, nous entrons au Guyana par LETHEM. Sans aucun problème, le service de migration tamponne nos passeports en nous accordant les 3 mois demandés ; mais lorsque nous arrivons à la douane pour le véhicule, on nous apprend que nous avons 3 jours pour gagner GEORGETOWN, la capitale située à 500km de piste et que c’est là que nous aurons le document nous permettant de circuler librement dans le pays. Nous expliquons que nous souhaitons visiter le pays, nous arrêter dans plusieurs villages pour les visiter avant d’arriver à GEORGTOWN. Rien à faire. On recommence notre plaidoirie en prenant comme exemple les environs où nous souhaitons nous rendre à SAND CREEK. Là, on nous explique que ce n’est possible qu’à condition d’obtenir l’autorisation du Chairman de l’administration régionale mais que, si nous obtenons cette autorisation, ils ne feront démarrer les 3 jours qu’à notre retour de SAND CREEK. Nous allons voir le Chairman qui nous signe la dite autorisation en 8 exemplaires : un que nous déposons à la police, 2 à la douane, un pour chacun des 4 villages où nous allons passer et un que nous gardons pour présenter, si nécessaire, à des patrouilles de police. Nous avons désormais 1 semaine pour aller à SAND CREEK et en revenir, avec permission de nous arrêter dans 3 autres villages amérindiens. Au retour, il nous faudra repasser signaler au Chairman que nous sommes revenus et repasser à la douane pour obtenir les papiers nous donnant 3 jours pour arriver à GEORGETOWN ! En gros, pour visiter ce pays, faut être motivés !!!
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Murielle picou
- 14 octobre 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Penché !!! (Brésil – Boa Vista)
Après une nuit passée près d’un rio, dans un coin de Boa Vista, nous décidons de quitter le bivouac. Mais le petit chemin qui nous a mené là en a décidé autrement. Les pluies ont raviné et creusé le sable ; en apparence, il est compacté et dur, mais en dessous … de l’air … et quand 10 tonnes passent la dessus … le chemin s’affaisse !
La vue de la situation est impressionnante, mais vous noterez que les 4 roues sont malgré tout restées plaquées au sol.
Après un 1er état des lieux, (j’ai pas bien aimé voir Bruno sous le camion aussi penché mais …) Bruno a placé ses cales sous la roue ensablée, enclenché le 4X4 avec réducteur et doucement reculé, juste assez pour sortir la roue sans faire tomber la roue avant dans le trou !
Quelques “petites” pierres pour boucher le trou …
Et le camion est complètement sorti d’embarras ! Cela a pris 15mn, pas plus !! Une rapide visite à l’intérieur à fini de me rassurer : pas de casse, pas de chute, … juste la porte de la penderie qui s’est entrouverte !!! Trop bien ce camion !!!!!!
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Murielle picou
- 12 octobre 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Tout doucement … (Brésil – Roraima)
Nous continuons notre remontée vers le nord du Brésil, mais tout doucement …. Rien ne nous presse encore, et nous profitons de chaque instant
Dans les environs de BALBINA
… comme sur la plage Caumé de BOA VISTA (4 jours passés à alterner lecture et baignade !)
Bruno s’occupe aussi … en démontant le groupe électrogène … et en aidant les maladroits ensablés ! Bref, rien de bien violent : un rythme qui nous va bien !!!
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Murielle picou
- 7 octobre 2016 - 2014/2016, Au quotidien
Balades rafraichissantes (Brésil – Balbina – Amazonas)
Nous sommes à BALBINA, dans la région de Présidente Figueiredo ; les cascades ici sont très nombreuses et nous avons décidé, un peu au hasard, d’aller en voir une de près. On a un peu cherché, car les panneaux indicatifs sont nombreux dans un 1er temps … mais soudain disparaissent, alors que vous croisez plein de routes ou chemins probables. Bref, on finit par arriver sur une piste, en forêt, et soudain, un dernier panneau indicatif ; le camion ne passant pas, nous laissons sur le bord de la piste et nous engageons en sous-bois, sans aucune idée de la distance à parcourir.
Il nous faut finalement 40 mn de marche, d’un bon pas et sur un sentier type parcours du combattant, pour enfin atteindre …
Une série de petites cascades et de bassins à l’eau fraîche ! Baignade nue obligatoire !! Mais pas de photo !!!
Sur un autre site, il y avait grottes et cascades moins difficiles d’accès ; nous avons aussi pu nous y rafraîchir, ce qui ici n’est pas de trop (35 à 40° dès 9h du matin, moiteur équatoriale et pas un souffle d’air !). Avec maillot (nous n’étions pas seuls) et donc avec photos !
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